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ALLEMAGNE / Berlin, Ostalgie Party !
ALLEMAGNE / Berlin, Ostalgie Party !
L’ostalgie a-t-elle de l’avenir ? Depuis la fin des années 1990, la ville s’adonne à une sorte de commémoration joyeuse du passé, à la fois enfantine et second degré. Nul ne sait combien de temps durera encore la nostalgie de l’Est, « Ost », habilement relayée par les entreprises de marketing.
Texte : Christèle Dedebant - Photos : P.Forget / S. Gautier
Texte : Christèle Dedebant - Photos : P.Forget / S. Gautier
Certes, la capitale allemande dispose de musées et mémoriaux éminemment sérieux, voire solennels, évoquant le temps du mur (Mémorial du Mûr) et la mainmise de la Stasi. Mais depuis la fin des années 1990, la ville s’adonne à une sorte de commémoration joyeuse du passé, à la fois enfantine et second degré. Les Ostalgie-Partys où circulent, entre autres, du Vita-Cola et des concombres Spreewald, vibrent aux sons des « standards » de la RDA (RDAMusiktitel).
Les touristes ne sont pas en reste : les fans de Good Bye, Lenin peuvent embarquer à bord d’une « Trabi », la voiture familiale devenue culte ; écouter la radio de la RDA au DDR Museum; commander la formule « dictature du prolétariat » au cafébar Gorki Park et dormir sous le portrait d’Erich Honecker –le célèbre chef d'Etat est-allemand – à l’hôtel Das DDR.
Une célébration bon enfant et franchement consumériste qui fait grincer les dents des associations de victimes de la répression communiste.
Les touristes ne sont pas en reste : les fans de Good Bye, Lenin peuvent embarquer à bord d’une « Trabi », la voiture familiale devenue culte ; écouter la radio de la RDA au DDR Museum; commander la formule « dictature du prolétariat » au cafébar Gorki Park et dormir sous le portrait d’Erich Honecker –le célèbre chef d'Etat est-allemand – à l’hôtel Das DDR.
Une célébration bon enfant et franchement consumériste qui fait grincer les dents des associations de victimes de la répression communiste.