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SANTE / Invasion de moustiques dans le sud !
SANTE / Invasion de moustiques dans le sud !
Sur le littoral méditerranéen, les moustiques représentent, à partir des zones humides temporaires, la principale nuisance potentielle pour l’homme. Les périodes humides sont propices à leur développement anarchique. Un nouveau venu, le moustique tigre a colonisé déjà plus 18 départements en seulement quatre ans !
Reportage : Guy Humeau
Reportage : Guy Humeau
Une quarantaine d’espèces de moustiques a été recensée sur les zones humides méditerranéennes. Quelques unes seulement piquent l’homme. Leurs habitats sont variés : il y a les moustiques « urbain » spécialiste des eaux urbaines (bassin, fosse septique, vides sanitaires, bouches d’égouts, etc…) et les moustiques « ruraux » qui pondent plutôt sur les sols provisoirement asséchés. Leurs éclosions se produisent toujours au cours d’une période d’inondation, même si celles-ci n’interviennent que plusieurs mois voir plusieurs années après la ponte.
En 2010, la présence de l’Aèdes albopictus (dit « moustique tigre ») a été détecté dans les Bouches du Rhône et s’étend progressivement sur plusieurs départements du sud de la France. Vecteur de maladies comme le chikungunya ou la dengue en zones tropicales et subtropicales, le risque épidémique est plus réduit en France. Pourtant, il reste la hantise des autorités sanitaires. Le dispositif de veille mis en place vise à maitriser rapidement les cas importés et les cas autochtones potentiels car le moustique tigre est fortement nuisant et pique particulièrement le jour.
Avant de voler et de piquer, le moustique tigre se développe sous forme de larves dans l’eau. C’est la mise en eau des œufs qui déclenche tout le processus. C’est donc là qu’il faut agir, avant l’émergence des moustiques adultes. (Contrôle des échelles de niveaux, prospection larvaire, traitement larvicide). L’essentiel des lieux de ponte se trouvant au plus proche de l’homme. Un dispositif de démoustication du littoral méditerranéen a été mis en place un comité de pilotage chargé de suivre l’application du plan national anti dissémination. La guerre ne fait que commencer !
En 2010, la présence de l’Aèdes albopictus (dit « moustique tigre ») a été détecté dans les Bouches du Rhône et s’étend progressivement sur plusieurs départements du sud de la France. Vecteur de maladies comme le chikungunya ou la dengue en zones tropicales et subtropicales, le risque épidémique est plus réduit en France. Pourtant, il reste la hantise des autorités sanitaires. Le dispositif de veille mis en place vise à maitriser rapidement les cas importés et les cas autochtones potentiels car le moustique tigre est fortement nuisant et pique particulièrement le jour.
Avant de voler et de piquer, le moustique tigre se développe sous forme de larves dans l’eau. C’est la mise en eau des œufs qui déclenche tout le processus. C’est donc là qu’il faut agir, avant l’émergence des moustiques adultes. (Contrôle des échelles de niveaux, prospection larvaire, traitement larvicide). L’essentiel des lieux de ponte se trouvant au plus proche de l’homme. Un dispositif de démoustication du littoral méditerranéen a été mis en place un comité de pilotage chargé de suivre l’application du plan national anti dissémination. La guerre ne fait que commencer !